vendredi 11 juillet 2008

Point Limite Zero (Vanishing Point) (Richard C. Sarafian - 20th Century Fox - 1971)

Kowalski, un soir, prend du speed et décide de faire le pari de rallier Denver à San Francisco, villes pourtant éloignées de 1500 kilomètres, en moins de 15 heures. Comme ça, sans raisons précises. On ignorera tout de ses motivations. On en apprendra juste un peu plus sur son passé (ancien du Vietnam, ancien flic, ancien pilote de course, sa petite amie surfeuse s'est noyée) et on le verra surtout foncer à travers trois Etats au volant de sa Dodge Challenger blanche immatriculée OA 5599, sur un fond sonore de musique soul, de country et de rock, poursuivit par la police et accompagné sur son auto-radio par un DJ aveugle et noir, Super Soul, qui en fait un héro des temps moderne. En chemin Kowalski croisera toute la contre-culture US: une charmante pompiste blonde, un vieux chasseur de serpent, un prédicateur retord et manipulateur à la tête d'une secte d'allumés en transe, deux braqueurs homos, un motard sur son roadster, la copine hippie de ce dernier faisant de la moto nue dans le désert etdont il déclinera l'invitation à joyeusement s'envoyer en l'air. Road-movie profondément mélancolique, bâti sur le principe d'un long flash-back, Point Limite Zero célèbre la liberté (foncer sans raison au volant de sa bagnole et n'obéir à aucune règle), le personnage de l'outlaw associal dont est friande l'Amérique et célèbre la fin du rêve hippie: Kowalski décidera finalement de se jetter avec sa voiture contre un barrage, s'envolant en fumée comme toutes les illusions des 60's. Un film culte (Tarantino s'en est largement inspiré pour son Boulevard De La Mort) pour de bonnes raisons, vraiment.
Trough the all time and american favorite figure of the outlaw, here a reckless driver, Vanishing Point, celebrates the end of the Flower Power ideals of the 60's.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

excellente recommandation et je vais m'empresser de trouver le film, histoire d'avoir une tranche de culte à me mettre sous la dent ce we. Mais by the way, tu aurais pu citer l'hommage que Primal Scream a fait à Vanishing Point, via l'album éponyme en 1997 (je suis bien placé pour le savoir, c'est toi qui me l'a fait écouter). Allez va, je ne te hais point :)
corto