Second volet du cycle de Shaolin de Chang Cheh, à la fois séquelle et préquelle de 2 Heros, Le Monastère de Shaolin reprend donc les mêmes acteurs, Chen Kuan-Tai, Chi Kuan-Chun, Alexander Fu-Sheng, dans les mêmes décors et sur une trame à qui se veut à peu près similaire (la résistance d'une poignée de héros à l'oppresseur Mandchou dans la seconde moitiè du dix-huitième siècle). Sauf qu'en fait c'est la trame qui va dans le décor, puisque je dois convenir que l'histoire est du grand n'importe quoi. Le Monastère de Shaolin commence comme un banal film de justicier dans la ville (un ancien moine de Shaolin, joué par Alexander Fu-Sheng, fait le ménage dans son tiéquar) puis change de héros pour reprendre la même trame avec un autre justicier qui cherche à venger son père (Chi Kuan-Chun) puis passe à la narration d'une vague histoire de résistance contre les Mandchous, qui finissent pas incendier Shaolin et traquer une poignée de résistants qui meurent tous sauf un dans un sanglant combat final. Vous n'avez rien compris? Ce n'est pas grave, Chang Cheh visiblement non plus. Restent les combats, beaux et violent, chorégraphiés par l'incontournable Liu Chia-Liang et cette façon inimitable de filmer les morts, qui se tordent de douleur en hurlant tout en combattant durant cinq bonnes minutes avant de passer de vie à trépas. Bon, faut quand même être un aficionado du genre pour tenir, même si les images sont très belles.
Second film of the Shaolin saga filmed by Chang Cheh, Men From The Monastery is plagued by a terrible story: you just don't understand anything. But the fights are all right.
Second film of the Shaolin saga filmed by Chang Cheh, Men From The Monastery is plagued by a terrible story: you just don't understand anything. But the fights are all right.
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