mercredi 28 janvier 2009

Martina Topley Bird - The Blue God (Independiente - 2008)

La dernière fois que j'ai croisé une fille nommée Martina, c'était une étudiante grecque nymphomane d' Oxford. Un copain m'avait raconté qu'un soir, après l'avoir ramenée dans sa chambre et déshabillée, la belle avait soudain paru se raviser avec une mine de vierge effarouchée, "je ne suis pas le genre de fille que tu crois que je suis", avant de sauvagement lui sauter dessus. Martina Topley Bird n'est en tout cas pas grecque et je ne sais absolument rien de sa vie privée. Je sais juste qu'aprés avoir été muse de Tricky et avoir réussi un excellent premier album, Quixotic, elle trempe sur The Blue God un peu de rock, de pop et de soul psyché dans son trip hop grâce aux bons soins d'un nouvel homme fort dans sa vie, Danger Mouse. Martina semble en fait ne pleinement, inconsciemment ou pas, s'épanouir que dans un rôle de muse. Avoir dénommé l'un de ses morceaux Shangri La, plus proche du singulier du nom du girl band du démiurge Phil Spector que du pays imaginaire décrit pas James Hilton dans Lost Horizon, en est la preuve la plus manifeste.

Martina Topley Bird - Baby Blue


The last time I met a girl named Martina, she was a nymphomaniac greek student. This has absolutely nothing to do with Martina Topley Bird and her excellent second album, The Blue God, produced by Danger Mouse.

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