On l'ignorait jusqu'à il y a peu, mais il existe un lien secret entre Nicolas Sarkozy et Isaac Hayes: la banane, qu'Isaac Hayes tient entre ses dents en jaillissant de l'eau au dos de la pochette de Juicy Fruit (Disco Freak). Le symbole est bien lourdaud mais logique pour un Isaac Hayes qui cultive et peaufine depuis le début de sa carrière une image de mac bling bling: manteaux de fourrures, chaînes en or, bagouzes et lunettes de soleil. Avec cette éclairage, la banane sarkozienne révèle toute sa valeur hyperbolique et refoulée. Mais bon, trève de politique, revenons à la soul. Depuis 1974, Isaac Hayes a claqué la porte de Stax. En pleine déliquescence artistique et financière, la vénérable institution de la soul sudiste s'est révélée incapable de lui payer un important arriéré de royalties. Isaac Hayes décide alors de créer sa propre maison de disque, toute entière dévolue à sa gloire, Hot Buttered Soul, concluant un accord avec ABC Records pour la distribution. Isaac Hayes sortira quatre albums en peu plus d'un an sur Hot Buttered Soul: Chocolate Chip, Juicy Frut (Disco Freak), Groove-A-Thon et A Man And A Woman. Sa mégolamanie conduit vite la label à la faillite et en 1977, Black Moses signe chez Polydor. La période Hot Buttered Soul est surtout celle d'un Isaac Hayes en pilotage automatique, qui cherche avant tout à se faire un nom au cinéma et se repose avec opportunisme sur les lauriers de sa gloire passée pour ce qui concerne la musique.
Juicy Fruit (Disco Freak) a ainsi tous les attributs de l'album racoleur: des gonzesses à poil (les pin-ups de la pochette font même tomber la culotte à l'intérieur du disque) et un titre avec disco dedans vu qu'à l'époque ça fait vendre. Pourtant, on y compte aucun morceau à proprement parler disco mais une belle série de ballades ou de mid tempos recyclant les recettes de la soul selon Isaac Hayes: une voix caverneuse, des cuivres, une guitare wah wah, des cordes et des choeurs. Aucun morceau ne sort réellement du lot mais le tout ne mérite pas forcément sa mauvaise réputation et passe même plutôt pas mal.
Isaac Hayes - Juicy Fruit (Disco Freak)
Juicy Fruit (Disco Freak) has not a really good reputation among Isaac Hayes aficionados. In 1976, the black Moses is begining to decline and his Stax masterpieces seem far behind. But it still is an Isaac hayes album and by thus it sounds pretty good to my ears.
Juicy Fruit (Disco Freak) a ainsi tous les attributs de l'album racoleur: des gonzesses à poil (les pin-ups de la pochette font même tomber la culotte à l'intérieur du disque) et un titre avec disco dedans vu qu'à l'époque ça fait vendre. Pourtant, on y compte aucun morceau à proprement parler disco mais une belle série de ballades ou de mid tempos recyclant les recettes de la soul selon Isaac Hayes: une voix caverneuse, des cuivres, une guitare wah wah, des cordes et des choeurs. Aucun morceau ne sort réellement du lot mais le tout ne mérite pas forcément sa mauvaise réputation et passe même plutôt pas mal.
Isaac Hayes - Juicy Fruit (Disco Freak)
Juicy Fruit (Disco Freak) has not a really good reputation among Isaac Hayes aficionados. In 1976, the black Moses is begining to decline and his Stax masterpieces seem far behind. But it still is an Isaac hayes album and by thus it sounds pretty good to my ears.
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