Aborder un chef-d'oeuvre authentique du patrimoine cinématographique mondial est toujours un exercice intimidant en France. Par peur de se frotter à la culture dite "majeure" peut-être, le cinéma ayant été élevé au rang d'art majeur par une école critique ancrée dans la théorie et la posture intellelectuelle pure et n'ayant pas encore su dépasser la politique des auteurs initiée par François Truffaut en 1955. On en oublie, du coup, que si les écrits sont souvent abscons et obscurs, les oeuvres cinématographiques étudiées peuvent être, elles, d'une simplicité et d'une beauté lumineuse. La preuve avec La Forteresse Cachée, chambara picaresque comptant l'épopée d'une princesse, d'un général et de deux voleurs dans la tourmente des guerres des clans du Japon médiéval.
Pourquoi donc crier donc au chef-d'oeuvre pour un banal film d'aventures en kimono? Pour quelques raisons toutes simples:
- Le film a beau avoir été réalisé en noir et blanc en 1958, il reste d'une modernité formelle ébouriffante.
- Mené sans temps mort, son tempo enfonce ue bonne partie de la production contemporaine.
- Sa simplicité, sa lisibilité, son ancrage dans le grand spectacle populaire sont ici des signes manifestes d'intelligence.
- Le cinéma est un art et à contempler l'agencement des plans, la beauté de la photographie, les mouvements de caméra et en regardant juste ce que l'on voit à l'image, on touche du doigt instinctivement ce qui sépare un véritable cinéaste d'un tâcheron.
- Chaque scène paraît anthologique, de la révolte des prisonniers au duel au milieu des drapeaux en passant par les ballets de la fête du feu.
- Il contient en germe tout un cinéma populaire à venir. Le ton picaresque annonce celui du western spaghetti tandis que Georges Lucas confessera être venu y chercher la trame de Star Wars.
Pourquoi donc crier donc au chef-d'oeuvre pour un banal film d'aventures en kimono? Pour quelques raisons toutes simples:
- Le film a beau avoir été réalisé en noir et blanc en 1958, il reste d'une modernité formelle ébouriffante.
- Mené sans temps mort, son tempo enfonce ue bonne partie de la production contemporaine.
- Sa simplicité, sa lisibilité, son ancrage dans le grand spectacle populaire sont ici des signes manifestes d'intelligence.
- Le cinéma est un art et à contempler l'agencement des plans, la beauté de la photographie, les mouvements de caméra et en regardant juste ce que l'on voit à l'image, on touche du doigt instinctivement ce qui sépare un véritable cinéaste d'un tâcheron.
- Chaque scène paraît anthologique, de la révolte des prisonniers au duel au milieu des drapeaux en passant par les ballets de la fête du feu.
- Il contient en germe tout un cinéma populaire à venir. Le ton picaresque annonce celui du western spaghetti tandis que Georges Lucas confessera être venu y chercher la trame de Star Wars.
The Hidden Fortress is an authentic masterpiece, far from the boring 50's movie I first thought it would be.
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