vendredi 6 février 2009

Armand Van Helden - New York: A Mix Odyssey 2 (Southern Fried Records - 2008)

Armand Van Helden fait son entrée dans la cour des grands en 1997 avec son remix du Professional Widow de Tori Amos, tube house de l'été à la ligne de basse démoniaque. Suivent deux efficaces morceaux breakbeat basés sur des samples vocaux de Redman (Ultrafunkula et The Funk Phenomena) et deux excellents morceaux house garage, You Don't Know Me et Flowerz, sortis tous les deux en 1999. Et puis plus rien, le gros coup de mou, le pédalage dans la semoule caractérisé. Tandis que ses grotesques tenues hip hop le faisait surtout ressembler à un clone d'Ali G, Armand n'a plus été capable que d'enchaîner merdes, foirades grotesques et mix ringards. Bref, on s'apprétait à définitivement l'oublier et à la faire rentrer dans la rubrique "Mais que sont-ils devenus les héros house de notre adolescence ?", lorsque soudain, sans crier gare et sans que l'on ne lui ait demandé non plus, notre Américano-indo-néerlando-franco-libanais préféré revient avec un formidable mix hip house, alternant classiques old school (Juice (Know The Ledge) d'Eric B & Rakim, tueries hip house oubliées (Let It Roll de Doug Lazy) ou non (I'll House You des Jungle Brothers), déflagrations acid house (This Is Acid de Maurice) ou electro (Don't Stop The Rock de Freestyle) le tout couplé à de nouvelles et très réussies compositions personnelles. En opérant un retour remarquable à ses fondamentaux et aux racines musicales à fortes connotations ghetto qui ont baigné sa jeunesse à la fin des 80's (le hip house, donc, mais aussi l'electro, la house chicagoanne du label Trax, etc.), Armand Van Helden retrouve l'inspiration qui l'avait quitté et se permet même de se poser en sérieux concurrent de Diplo au rayon ghetto house qui tue.



Armand Van Helden could legitimately be considered like an has-been. But with this fantastic hip house mix, he is an unexpected serious competitor for Diplo.


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